Musées d’atmosphère
L’hôtel de la Païva |
L’hôtel de Bourrienne |
|||
Nichée dans un superbe hôtel particulier la Païva s’affale dans la démesure. Le décor hésite entre la façade de type Troubadour et un intérieur romanesque. Les appartements sont l’emprunte de Thérèse Lacmann d’origine juive Polonaise vivant modestement en Russie qui devint par ces différents mariages une riche marquise. Les perles et merveilles de cet hôtel resplendissent dans le mobilier et dans son ameublement La marquise savait s’entourer d’artistes majeurs pour élaborer la décoration, ce fut le cas du peintre Baudry, des sculpteurs Dalou et Barrias.
|
Ce monument historique classé est une demeure privée peu accessible au public. Cet appartement complet de style Directoire fut habité par Madame Hamelin, une Merveilleuse, et par Bourrienne, secrétaire et ami de Bonaparte. Situé non loin des Grands boulevards, l’hôtel de Bourrienne est un des rares exemples ayant subsisté à Paris des styles Directoire et Consulat. Le bâtiment a gardé depuis son occupation par le secrétaire particulier de Bonaparte toute la beauté et le charme des hôtels particuliers qui, à la fin de la révolution, parsemaient ce quartier très animé.
|
|||
Galerie d’expositions des Gobelins |
L’hôtel de Lauzun |
|||
Depuis Le premier peintre du Roi, Charles Lebrun crée le cycle prestigieux des conquêtes d’Alexandre le Grand et Van der Meulen celui des conquêtes de Louis XIV. Ces tapisseries représentant ces conquêtes magnifiées sont présentées dans leur ensemble (13 pièces monumentales de l’histoire d’Alexandre, les pièces de Van Der Meulen dont trois rarissimes soies peintes) accompagnées de sculptures, meubles, dessins, gravures…
|
Riche de son décor d’origine, il est un écrin précieux renfermement des boiseries, des peintures murales et des plafonds classés et réalisés par les plus grands artistes connus sous le règence de Mazarin. Parmi ses nombreux joyaux, son petit cabinet des glaces. Au XIX ème siècle, l’hôtel a vu défiler Nerval, Balzac, Delacroix et choyer Charles Baudelaire et Théophile Gautier qui ont vécu dans ce lieu exceptionnel contribuant largement à sa réputation.
|
|||
L’hôtel Nissim de Camondo |
Musée de la Police |
|||
Situé près du cadre idyllique du Parc Monceau, l’hôtel abrite les collections de la famille de Camondo qui a réalisé son rêve : reconstituer l’image parfaite d’une demeure aristocratique de la fin du siècle des lumières. Tout est resté intact depuis la mort en 1935 du dernier descendant qui lègue sa demeure et ses collections aux Arts Décoratifs qui en fit un musée. Partons à la découverte de l’art de vivre au 18ème siècle dans un lieu à l’atmosphère intime et raffinée.
|
Situé dans l’hôtel de police du Ve arrondissement, le musée retrace l’histoire de la police parisienne du XVIIe siècle à nos jours. Les 2000 pièces présentées, uniques pour certaines, évoquent les événements auxquels la police a pris part, souvenirs de l’histoire de Paris mais aussi de celle de la France. De nombreux documents historiques rendent ce musée attrayant : complots et scandales se lisent sur les registres : celui de Ravaillac, de la Marquise de Brinvilliers, des acteurs du collier qui côtoient l’affaire Vidocq et la bande à Bonnot. Vous retrouverez Armes, relevés d’empreintes, anecdotes d’époque… une visite du Musée vous offrira une plongée dans l’univers du crime avec son lot d’armes, d’empreintes et d’anecdotes mémorables et surprenantes….frissons garantis
|
|||
Musée Cernuschi |
Musée Cognacq Jay |
|||
A deux pas du parc Monceau, venez vous imprégner d’une atmosphère particulière : celle de la Chine, à travers différents exemples d’objets en bronze, de bijoux en jade, de trésors funéraires, de peintures et de porcelaines. Partons à la découverte de la Chine antique et de ses mystères dans un musée nouvellement restauré.
|
Fondateur de la Samaritaine, Ernest Cognacq passa ses vieux jours à la recherche d’objets divers pour créer sa collection. Ce collectionneur averti s’est ouvert à l’impressionnisme, à l’Extrême Orient, à la mentalité Anglaise et à l’art du 18ème siècle. Son musée, ouvert en 1929, fut transféré en 1986 dans le cadre restauré de l’hôtel Donon situé dans le Marais. Vous vous émerveillerez devant une collection variée et raffinée : décor du 18ème siècle, mobilier, tableaux, porcelaine, mais aussi des objets précieux tels que des pistolets à parfum ou des carnets de bal.
|
|||
L’hôtel de Beauvais |
L’hôtel de la Marine |
|||
Inhabité depuis 1987, abandonné, il fut restauré entre 2000 et 2003 suivant un cahier des charges scrupuleux pour lui redonner toute sa splendeur passé. Aujourd’hui, siège de la Cour administrative d’appel de Paris. Un nom : Catherine Bellier, épouse du sieur de Beauvais, assure la charge de Premier Femme de chambre de la reine mère Anne d’Autriche. Bien que borgne et légèrement bossue, Catho la borgnesse, surnommée ainsi, avait des talents de courtisane qui surent séduire le jeune et impétueux futur Louis XIV ce qui vaudra à son mari le titre de Baron et de conseiller du Roi. A l’image de son ascension sociale, les Beauvais se firent construire une demeure digne de ce nom dans ce quartier huppé et à la mode. L’architecte Antoine Lepautre sut habilement tirer profit du terrain exigu. Appartements de réceptions, chapelle privée, écuries et remises, galerie et jardin suspendu d’un luxe inouï qui seront inaugurés en grande pompe un 26 Août 1660 lors de l’entrée triomphale du jeune couple royal qui s’arrêta précisément au pied de l’hôtel. Si l’intégralité du décor a disparu au fil du temps, l’architecture déployée est magnifique : cour d’honneur, escalier Lepautre, escalier d’honneur, caves voûtées du 13ème s’ouvrent à la visite. Une plongée dans le Marais du 17ème siècle. Splendeurs baroques au cœur du Marais |
Fleuron de l’architecture du 18ème siècle, l’Hôtel de la Marine fut construit sur les plans de l’architecte Ange-Jacques Gabriel, 1er architecte du Roi dans le cadre de l’aménagement de la place Louis XV, aujourd’hui nommée place de la Concorde.
Siège du garde meuble jusqu’en 1798, puis du ministère de la Marine pendant plus de deux cents ans, le monument a été entièrement restauré entre 2017 et 2020. Savant mélange de restitutions et de restaurations, il offre un témoignage rare et précieux d’une architecture d’exception et de son décor intérieur en plein cœur de Paris. Plongez dans l’atmosphère intime et raffinée d’un appartement du 18ème siècle, revivez l’expérience des réceptions au 19ème siècle dans les salons d’apparat quand ces espaces étaient affectés au Ministère de la Marine. Un luxe à la Française |